Bonjour maître Solange,
Tout d'abord, merci beaucoup pour votre retour.
Quelques précisions à votre intention :
En effet, la convention collective Syntec indique un préavis légal de 3 mois, qui peut être écourté si les 2 parties sont d'accord.
Suite à ma démission (dans laquelle j'indiquais mon souhait de finir le 10 janvier), la DRH m'a envoyé le mail suivant :
Bonjour XXX,
Actuellement, la direction de ZZZ maintient et applique le préavis légal en cas de démission qui est d’une durée de 3 mois.
Au vu de la lettre de démission remise en main propre le 29 novembre, la date de sortie des effectifs sera le 28 février 2020.
Je reste à ta disposition si besoin.
Cordialement,
Dans un second mail, j'ai cette confirmation :
Bonjour XXX,
Mon mail précédent est l’écrit qui atteste la date de sortie.
Si tu souhaites me voir sur un autre sujet, n’hésite pas à passer ou à m’appeler.
Je reste à ta disposition.
J'ai donc compris que mon souhait de partir en anticipé n'était pas accepté.
Chose que je comprends. Je me suis donc organisé avec mon futur employeur pour commencer début mars.
Hors maintenant, la société m'informe, le 3 janvier, que mon souhait est accepté et que je sortirai des effectifs le 10 janvier...
Ont-ils ce droit ? De revenir sur la date du préavis ?
Ils me reprochent à présent de ne pas avoir envoyé un courrier pour annuler ma demande initiale de partir plus tôt.
Je leur reproche de ne pas m'avoir averti bien avant de cette décision.
Après plusieurs échanges, ils jouent maintenant sur la signification du terme "Actuellement" du premier mail, en disant que la date était susceptible de changer.
Je pense qu'ils ont oublié de m'informer sur ce changement, à présent je suis dans une posture délicate.
J'aimerais savoir s'ils sont en droit de mettre un terme à mon contrat le 10 janvier ou si la loi est derrière moi en cas de litige ?
En vous remerciant.