Bonjour
Vous avez racheté la moitié de la maison familiale suite à votre
divorce, et un acte de liquidation-partage est en cours chez le notaire. Par accord entre vous et votre ex-épouse, vous vous êtes engagé à lui reverser la moitié de la plus-value qui pourrait être réalisée en cas de vente future du bien. Cette plus-value serait calculée comme la différence entre le prix de revente et la valeur établie dans l’acte de partage. Il s’agit donc d’un engagement moral et financier conditionné à un événement futur et incertain.
Le notaire semble réticent à insérer cette clause dans l’acte authentique. Cela peut s’expliquer par le fait que la clause repose sur un élément aléatoire et extérieur au partage lui-même, ce qui la rend difficile à encadrer légalement dans un acte notarié. De plus, une telle clause pourrait être juridiquement requalifiée en donation déguisée ou en partage différé, et soumise à des contraintes fiscales et patrimoniales non souhaitées.
L’idée d’utiliser l’action en complément de part évoquée par le notaire n’est pas adaptée à votre accord. Cette action est prévue pour les cas de lésion, est limitée à deux ans après le partage, ne peut excéder un quart de la valeur initiale, et ne peut être engagée que par votre ex-épouse. Elle ne permet donc pas de formaliser votre engagement volontaire de partage de plus-value, ni de l’étendre sans limite de durée ou de montant.
La solution la plus souple et réaliste reste donc la rédaction d’un accord sous seing privé entre vous deux. Cet accord peut fixer les modalités précises : valeur de référence, calcul de la plus-value nette, pourcentage à reverser, conditions de versement, et clause limitant le bénéfice à votre ex-épouse, uniquement de son vivant. Bien que cet document n’ait pas la force probante d’un acte notarié, il constitue un contrat valable que chacun peut faire valoir en cas de litige.
La solution la plus souple et réaliste reste donc la rédaction d’un accord sous seing privé entre vous deux. Cet accord peut fixer les modalités précises : valeur de référence, calcul de la plus-value nette, pourcentage à reverser, conditions de versement, et clause limitant le bénéfice à votre ex-épouse, uniquement de son vivant. Bien que cet document n’ait pas la force probante d’un acte notarié, il constitue un contrat valable que chacun peut faire valoir en cas de litige.
Je me tiens à votre disposition pour vous conseiller et vous assister
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