Bonjour ,
Si la prime a un caractère de salaire et qu'elle est habituellement versée au prorata des jours de présence (comme vous l'indiquez), l'employeur ne peut pas la refuser totalement.
La démission ne peut légalement pas vous priver du droit aux éléments de rémunération acquis pendant votre présence.
L'employeur doit donc vous verser la prime correspondant aux deux mois travaillés du quadrimestre, selon la règle du prorata temporis.
Le refus total ne serait justifié que si une clause expresse subordonnait le versement de la prime à une présence dans l'entreprise à la date de versement, et ce, si cette clause est jugée licite.
En l'absence d'une telle clause spécifique, vous pouvez contester ce refus par écrit auprès de votre employeur et saisir, si nécessaire, le Conseil de Prud'hommes.
Merci d'indiquer que la question est résolue.
Cliquez ici pour commenter la réponse ci-dessus